Claude Izner - Les Enquêtes de Victor Legris, tome 1 : Mystère rue des Saint-Pères

ISBN : 2264034912
Éditeur : 10-18 (22/07/2004)


Les Enquêtes de Victor Legris, tome 1 : Mystère rue des Saint-Pères par Izner 💓💓💓   Comme nombre de visiteurs du monde entier, Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères, se rend à l'Exposition universelle où la tour Eiffel, qui vient d'être achevée, trône en véritable vedette.

 En ce début d'été 1889, les Parisiens ont bien du mal à se frayer un chemin dans la foule qui se presse entre les kiosques multicolores, dans les allées envahies de pousse-pousse et d'âniers égyptiens... 

Au premier étage de la tour, Victor doit retrouver Kenji Mori, son associé, et son ami Marius Bonnet, qui vient de lancer un nouveau journal, Le Passe-partout. 
Mais leur rendez-vous est vite interrompu : une femme vient de s'écrouler sous le coup d'une étrange piqûre. 
S'ensuit une série de morts inexpliquées qui vont marquer les débuts d'enquêteur de Victor Legris...

Ces nouveaux mystères de Paris nous plongent dans la capitale des impressionnistes, ses " villages " et ses quartiers populaires.




- Vous ne prétendez pas tout de même pas hisser la photographie au niveau de la peinture !
- Je n'oserais m'aventurer à établir des analogies, l'un et l'autre empruntent des chemins différents.
- Vous jouez sur les mots ! Produire une œuvre picturale nécessite des mois de labeur, la main, le cœur, l'esprit participent à sa réalisation. Vous, vous n'avez aucun mérite, il vous suffit d'appuyer sur un bouton !
- Le bouton, foutaise ! Il faut avant tout savoir ce que l'on veut exprimer, se pénétrer de son sujet, être sensible à l'ombre, à la lumière, trouver le bon angle au bon moment, attendre. Parfois, en développant mes photos, il m'arrive de ressentir une joie brutale, je me dis : cette femme, cet homme portent en eux une vérité profonde. Ce n'est pas seulement l'expression d'un visage, l'attitude d'un corps qui me touchent, c'est ce qu'ils me suggèrent et ce que ma vision personnelle a filtré en y ajoutant ma propre touche de sensibilité. Cet instant fugitif peut avoir une signification différente pour un, dix, cent autres photographes et le public..
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(...) Vois-tu, un journal est éphémère : les articles finissent chez le poissonnier, la marchande de frites ou dans les lieux d'aisances. Ce qui est publié aujourd'hui sera demain tombé dans l'oubli. Il faut chaque jour des nouvelles fraiches à donner en pâture aux curieux. Que veut le lecteur en échange de ses cinq centimes ? Des sujets terre à terre, des drames, des scandales, de la guimauve, des meurtres.
- C'est assez attristant.
- On n'en sort pas, mon vieux, le crime et la bluette sont des serpents de mer qui alimentent le tiroir-caisse.


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