Agatha Christie - Dix petits nègres

Résumé -
Alors
qu’elles n’ont rien en commun, dix personnes se retrouvent sur l’île du
Nègre, conviées par un couple mystérieux, les A.N. O’Nyme, qui ne sont
pas là pour les accueillir à leur arrivée.
Au
moment du dîner servi par M. et Mme Rogers – les domestiques – un
disque sur le gramophone se met à tourner. Une voix s’élève : celle d’un
homme qui les accuse l’un après l’autre d’un crime, resté impuni.
C’est la stupéfaction !
Le
repas n’est pas terminé que l’un des invités, le dandy Anthony Marston,
s’étouffe en avalant un whisky et meurt brutalement.
C’est le premier
décès… d’une longue série.
Mon Avis - 🌟🌟🌟🌟🌟/5
Cela fait déjà dix-neuf ans qu’elle met les nerfs de ses contemporains à rude épreuve.
Ce titre est un bijou du genre : isolement, huis-clos, passés sulfureux. Tout y est.
"Dix petits nègres s’en furent dîner. L’un d’eux but à s’en étrangler – n’en resta plus que neuf".
L’auteur – Issue d’un milieu privilégié, Agatha Miller abandonne l’idée d’une carrière à l’opéra, au profit de la littérature.
Elle est alors mariée avec Archibald Christie, un militaire épousé en 1914, dont elle divorce quatorze ans plus tard.
Rédigé dans les premières années de son mariage, son premier manuscrit, "La Mystérieuse Affaire de Styles", envoyé à la suite d’un pari avec sa sœur à quatre éditeurs, ne trouve preneur qu’en 1920.
Mais elle devra encore patienter. Son talent sera reconnu avec "Le Meurtre de Roger Ackroyd", en 1926.
Les suivants – 86 romans au total, dont six sentimentaux signés du pseudo Mary Westmascott – seront des best-sellers.
Elle disparaît en 1976. Elle est alors Dame Christie, car anoblie par la Reine, ou plutôt Dame Mallowan depuis son remariage avec l’archéologue du même nom, qu’elle a suivi en Syrie et en Irak dans ses campagnes de fouilles.
Deux titres pour un livre
En France, l’ouvrage est publié sous son titre d’origine, Dix Petits Nègres (Ten Little Niggers), inspiré à la romancière d’une chanson britannique.
Jugé trop péjoratif, l’éditeur américain le transforme en 1940 en S’il n’en restait qu’un. C’est ainsi qu’il paraît depuis outre-Atlantique.
Commentaires
Enregistrer un commentaire