Stefan Zweig - La Pitié dangereuse

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Résumé

En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva.

Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée.

Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l'« impatience du cœur ».

Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapable de résister à l'ivresse d'une dernière valse.

La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle.

Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.


Mon Avis - 😀 Coup de 💓

 

« Il y a deux sortes de pitié. L'une, molle et sentimentale, qui n'est en réalité que l'impatience du cœur de se débarrasser au plus vite de la pénible émotion qui vous étreint devant la souffrance d'autrui, cette pitié qui n'est pas du tout la compassion, mais un mouvement instinctif de défense de l'âme contre la souffrance étrangère.Et l'autre, la seule qui compte, la pitié non sentimentale mais créatrice, qui sait ce qu'elle veut et est décidée à persévérer avec patience et tolérance jusqu'à l'extrême limite de ses forces, et même au-delà. »
Envoutée, Oui ! Envoutée, par l'écriture de Stefan Zweig.

Le vieux soldat Autrichien nous raconte ses souvenirs.

Anton Hofmiller a vingt-cinq ans, sa vie de soldat, s'écoule, monotone, jusqu'au jour où il est invité chez Mr de Kekesfalva, l’homme le plus riche de la contrée. Au moment des valses, notre bel officier danse avec de nombreuses femmes, il s'aperçoit qu'il a oublié d'inviter la fille de son hôte, il se hâte d'aller la chercher, et commet l'erreur de l'inviter à danser... cette jeune fille est paralytique, il ne le savait pas. Confus, dès le lendemain, il lui fait envoyer des fleurs, puis lui rend visite, très régulièrement à tel point que chacun dans la maison pense qu'il est tombé amoureux....

La Pitié tisse sa toile, et il versera dans ce piège mortel qu’est la pitié.

« Mais je crois déjà vous avoir averti, c'est un sentiment à deux tranchants que la pitié. Celui  qui ne sait pas s'en servir doit y renoncer. Ce n'est qu'au début que la pitié -comme la morphine- est un bienfait pour le malade, un remède, un calmant, mais elle devient un poison mortel quand on ne sait pas la doser ou mettre un frein. »

 


 


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