Guy des Cars - Cette étrange tendresse

 

 

 

Un étudiant de dix-huit ans, Alain, est recueilli par un auteur dramatique illustre, André Forval.

Auteur génial, Forval, qui est un être à part, vivant dans une solitude égoïste, se laisse prendre d'une étrange tendresse pour le splendide adolescent. 

II tente de l'amener - avec quelle habileté ! - à partager ses idées et ses goûts.

Une femme se dresse cependant pour l'empêcher de parvenir à ses fins. Mais cette « belle Olga », chanteuse de boîte de nuit, n'éprouve pour Alain qu'un désir de femme sensuelle. 

C'est cette lutte sans merci autour d'un garçon de dix-huit ans, lutte tour à tour effroyable et grandiose, livrée entre une femme de chair et un homme au cerveau d'acier, que nous décrit « Cette étrange tendresse ».

Mon Avis - 😀

Un jeune homme élancé aux immenses yeux noirs, est chargé de faire patienter le directeur d'un théâtre et le metteur en scène conviés au domicile d'André Forval, l'un des plus grands dramaturges actuels. Il se présente Alain, filleul d'André Forval.

Ils sont convoqués pour parler de la nouvelle pièce du grand homme "La Voleuse", et du choix des acteurs. L'auteur, souhaite que l'artiste qui tiendra le rôle principal soit une parfaite inconnue. Le choix se porte sur Olga, très belle femme aux yeux verts, chanteuse dans une gargote. Rendez-vous est pris, ils se rendent tous les quatre au cabaret voir à quoi ressemble cette fameuse Olga....

Cette rencontre va faire voler en éclat la vie de ce jeune étudiant et de son "père" adoptif.

Ce roman est l'histoire d'un amour inconditionnel d'un père pour son fils qu'il tente de sauver des griffes d'une jeune femme dont il est la proie....André Forval aime en silence, un silence qui sème le doute quand à la nature de cet amour. Certains d'entre vous diront que c'est de l'homosexualité, non, je ne le pense pas, c'est simplement une très grande tendresse qu'éprouve cet homme pour son "filleul".

Un magnifique roman... A Lire !! 

"Sa seule erreur, en ce moment – due à l’impétuosité et au manque de discernement de son âge – était de trop généraliser. La vie se chargerait de lui apprendre – mais beaucoup plus tard – que toutes les femmes ne sont pas sur le modèle d’une Olga, que toutes les femmes ne sont heureusement pas des filles".