Claire Norton - Celle que je suis
Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le cœur battant dans l'espoir que son héroïne s'en sorte.
Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan...
L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.
Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.
🍂 Et alors, ce livre ? 💜
« L’important n’est pas ce qu’on fait de nous , mais ce que nous faisons nous- même de ce qu’on a fait de nous » .
JEAN PAUL SARTRE .
Hélas, ce que vous allez lire, est le quotidien de bien trop de femmes... 😓
Claire Norton, nous raconte le quotidien de Valentine auprès de son mari Daniel.
Ce dernier est un mari jaloux maladif, manipulateur et violent. Il passe son temps à épier sa femme, et dès qu'un doute s'immisce dans son esprit malade, il frappe, il hurle et humilie sa femme sous les yeux de son petit garçon de six ans.
Tout le long de cette lecture, je tremble et me révolte, j'assiste impuissante à cette violence.
L'auteur, nous décrit un sujet d'actualité, les violences conjugales, tout à chacun devrait le lire, pour comprendre pourquoi, ces femmes ne partent pas avant l'irréparable. 😓
Un livre qui nous remue les tripes, une lecture très poignante.
Je me terre, et je m’enterre. Ma seule évasion, encore et toujours, ce sont les livres. Leurs héros supplantent mes malheurs, leurs fantômes m’habitent avec persistance une fois l’histoire terminée. Ils restent en moi et je m’accroche à leur courage, à leur destinée, à leurs pensées qu’il m’arrive de faire miennes pour me donner l’illusion d’être ce qu’ils sont et non plus ce que je suis moi. Les personnages sont devenus mes seuls amis.

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