Christian Jacq - Pharaon : Mon royaume est de ce monde

Pharaon : Mon royaume est de ce monde par JacqRésumé - 

« Mon nom est Thoutmosis, et j’ai construit un monde.
Un monde aux frontières menacées par les ténèbres et la barbarie.
Un monde qui aurait pu disparaître sous le poids de l’avidité, du mensonge et de la médiocrité.
Mais j’ai combattu, jour après jour, avec l’aide des dieux pour que rayonne la lumière, et qu’elle nourrisse les humains.
Et mon royaume fut de ce monde. »


Dans la suite des grands romans qui ont fait son succès, Christian Jacq nous fait revivre l’incroyable histoire du pharaon Thoutmosis III (1504-1450), celui que l’on surnomma plus tard le Napoléon égyptien.

Redoutable stratège, guerrier intrépide, Thoutmosis repoussa toutes les attaques contre l’Égypte. Mais l’homme était aussi un savant qui ne cessa de vouloir améliorer le sort de son peuple. Follement épris de la musicienne Satiâh, il fut le premier roi égyptien à être appelé Pharaon.

Passion, combats, sagesse ancestrale et recherche de l’harmonie, Christian Jacq, avec ce roman, nous plonge dans les aventures et les secrets d’un des plus grands rois d’Égypte.


 

Mon Avis - 🌟🌟🌟🌟🌟

Le Pharaon Thoutmosis nous raconte son histoire. 

Il devient Pharaon à l'age de sept ans, jeune, trop jeune. C'est donc Hatchepsout, sa belle-mère qui règne.
Lui, préfère se réfugier dans les bibliothèques et étudier les textes sacrés.
Lorsque la Reine-Pharaon meurt, il prend toute la mesure de ses responsabilités.
Thoutmosis aime son pays, son peuple, et ne se dérobe jamais quand il s'agit de partir défendre ses frontières. Une fois encore je me suis télétransportée le long du Nil....



Un peu d'Histoire

Correspondance - Jean-François Champollion - Bon-Joseph Dacier

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… Quant aux prodigieux monuments que l’Egypte érige, nous pouvons enfin lire dans les cartouches (…), la plupart d’entre ces monuments portant à la fois des nom pharaoniques, des noms grecs et des noms romains, et les premiers, caractérisés par le petit nombre de leurs signes, résistant constamment à toute tentative pour y appliquer avec succès l’alphabet que je viens de faire connaître. Telle sera, je l’espère, l’utilité de ce travail que je suis très flatté, monsieur, de produire sous vos honorables auspices…Le 27 septembre 1822

Les hiéroglyphes déchiffrés

L’année 1822 est riche en émotions pour Jean-François Champollion. 
Le scientifique vient de percer le mystère de l’écriture égyptienne, le but de toute une vie. Il avait 11 ans lorsque la pierre de Rosette a été mise au jour, en 1799, par le capitaine Bouchard, officier du génie français, dans le fort Saint-Julien, près d’Aboukir.

Ce fragment de stèle est unique : il porte trois écritures (hiéroglyphes, démotique et grec) d’un même texte. Un véritable cadeau pour la société savante qui dispose enfin d’éléments de comparaison. Le garçon, très à l’aise avec les langues orientales, s’emploie, lui aussi, à déchiffrer les curieux signes.

Les années passent. 

Il poursuit d’arrache-pied ses travaux, progresse, doute… jusqu’à ce 14 septembre 1822.

Disposant enfin de bonnes reproductions de la fameuse pierre et de papyrus bilingues, il repère les noms de Ptolémée, puis de Cléopâtre. 
Alors, il comprend : les hiéroglyphes consistent en une combinaison de signes phonétiques. Une thèse qu’il vérifie avec les noms de Ramsès et Thoutmôsis. Il se serait ensuite précipité chez son frère aîné en s’écriant : 

« Je tiens l’affaire ! » 

et se serait évanoui dans ses bras. 

Ensemble, ils rédigent une lettre exposant le principe de cette écriture, antérieure à la domination des Grecs et des Romains (révèlent-ils également), lue devant l’Académie royale des inscriptions et belles-lettres, réunie en séance extraordinaire, le 27 septembre 1822, dédiée à M. Dacier, son secrétaire perpétuel. (Source F.Actuelle)

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