Jean Racine - Athalie
Jean RACINE (1639-1699), fut éduqué par les jansénistes de Port Royal.
Ses tragédies dérivent de plusieurs sources : « Andromaque » (1667), « Iphigénie » (1674) et « Phèdre » (1677), de la littérature latine et grecque ; « Britannicus » (1669), « Bérénice » (1670) et « Mithridate » (1673), de l´histoire romaine ; « Bajazet » (1672) de l´histoire turque contemporaine ; et « Esther » (1689) et « Athalie » (1691) de la Bible.
Il écrivit aussi une comédie dans le style d´Aristophane, « Plaideurs » (1668).
L´idée centrale de la majorité de ses tragédies est la perception de la folie aveugle de la passion humaine, asservie en permanence à la poursuite de ses objectifs et toujours vouée à
l´échec.
À propos
Miraculeusement sauvé du massacre où les siens ont péri, le jeune Joas est secrètement recueilli puis élevé par le grand prêtre Joad et par sa femme. Pour qu'il accède au trône de Juda qui lui était promis, il lui faut échapper à l'infidèle reine Athalie, sa grand-mère, qui, après le songe où elle s'est vue soudainement menacée, cherche à le faire périr.
Commandée, comme Esther, par Mme de Maintenon qui voulait édifier les jeunes pensionnaires de sa maison de Saint-Cyr par des sujets de piété, Athalie est, en 1691, la seconde pièce que Racine tire de l'Ecriture sainte. Tragédie messianique - Joas y est oint comme le Christ - mais également politique et morale, s'il est vrai qu'elle propose une leçon sur le bon usage du pouvoir, sa grandeur tient aussi au prestige de sa forme : oeuvre parlée et drame chanté grâce à la présence des choeurs et de la musique de Jean-Baptiste Moreau, elle marque un retour à la grande tragédie chorale de la Renaissance, mais évoque aussi l'opéra naissant. C'est la dernière pièce de Racine.
Commandée, comme Esther, par Mme de Maintenon qui voulait édifier les jeunes pensionnaires de sa maison de Saint-Cyr par des sujets de piété, Athalie est, en 1691, la seconde pièce que Racine tire de l'Ecriture sainte. Tragédie messianique - Joas y est oint comme le Christ - mais également politique et morale, s'il est vrai qu'elle propose une leçon sur le bon usage du pouvoir, sa grandeur tient aussi au prestige de sa forme : oeuvre parlée et drame chanté grâce à la présence des choeurs et de la musique de Jean-Baptiste Moreau, elle marque un retour à la grande tragédie chorale de la Renaissance, mais évoque aussi l'opéra naissant. C'est la dernière pièce de Racine.
Mon
Avis - 😏
Il s'agit d'une pièce de théâtre à thème biblique en cinq actes.
Je n'avais jamais lu Racine, mais je n'ai pas adhéré, j'ai trouvé cette
pièce, très ennuyeuse.

Commentaires
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