Richard Gougeon - La tisserande
1895.
Un an après l’arrivée de son mari à Montréal, Octavie Cadet le rejoint au coeur du faubourg Saint-Henri avec ses quatre enfants. Devant leur logis miteux, elle envisage toutefois de rentrer sur-le-champ dans leur Belgique natale. Sa fille Christine lui promet alors de trouver un gagne-pain afin d’aider la famille à boucler les fins de mois.
Tandis que leur père se met à la recherche d’un emploi plus payant, Christine et son frère, Guillaume, sont engagés à la filature Hudon. Le clan parvient à se débrouiller et déniche enfin un appartement convenable. À l’usine, cependant, le labeur est exigeant. Les ouvriers se tuent à l’ouvrage, trimant de longues heures dans des conditions pénibles pour un salaire misérable.
Les accidents se multiplient et on va jusqu’à cacher les travailleurs trop jeunes durant les visites des inspecteurs. Si Christine, appuyée timidement par ses collègues, tente de tenir tête au patronat, le combat est loin d’être gagné, et le risque de représailles devient rapidement insupportable. L’espoir d’une vie meilleure s’avère-t-il même permis pour la belle tisserande ?
Mon Avis.... 🌟🌟🌟🌟
Fin du XIXème siècle, Christine Cadet arrive de Belgique et s'installe à Québec.
Elle trouve un emploi de tisserande.
Les conditions de travail sont difficiles, de nombreux accidents, des salaires de misère, permettant tout juste de manger, impossible de vivre décemment. Les abus patronaux, les amendes.... La vie est loin d'être facile dans les usines.
Christine a beaucoup de charisme et s'engage à dénoncer les conditions de travail inacceptables.
L'auteur a fait de nombreuses recherches et consulté des rapports d'enquêtes, d'articles et de thèses, pour faire revivre Christine Cadet, merci à lui, c'est avec un réel plaisir que j'ai fait la connaissance de Mle Cadet.
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