Jean d'Aillon - La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guerre des amoureuses


La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guerre des amoureuses par d'Aillon 
Résumé - 💓💓💓   

1586. 
 Le duc de Guise, surnommé le Balafré, contrôle la moitié de la France.
 Henri III n’est même plus roi à Paris où la Ligue fait la loi, tandis que le huguenot Henri de Navarre conduit une guerre d’escarmouches dans l’ouest du royaume. 
Décidée à y mettre un terme, Catherine de Médicis part rencontrer Navarre, héritier légitime selon la loi salique, pour le convaincre de se convertir. 
Tiraillé entre sa foi catholique et son amour pour la protestante Cassandre de Mornay, Olivier Hauteville se retrouve au cœur du conflit, face à la terrible duchesse de Montpensier qui fomente un odieux complot…

Après Les Rapines du duc de Guise, le deuxième volet de la trilogie romanesque de Jean d’Aillon.






 Un peu d'Histoire....


Catherine de Médicis, l’ignorée

Méconnue, cette femme sensible, aimante et cultivée marquera de son sceau le flamboyant XVIème siècle. 


Sa vie est un roman

Catherine est une Médicis, puissante famille de Florence. Cette filiation ne la met toutefois pas à l’abri des affres de la vie.


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Orpheline dès sa plus tendre enfance, elle est enfermée à 8 ans dans le couvent des Murate après que les Médicis sont chassés de la ville, en 1527. 

C’est son oncle, le pape Clément VII, qui la donne en mariage à Henri, le fils cadet de François 1er

Elle n’est pourtant pas noble, ce dont s’offusquent les cours d’Europe. 

Mais le mariage est célébré le 28 octobre 1533. 
A la mort du dauphin, son mari est promis à devenir roi et elle reine. Mais, nouveau coup du sort, elle ne parvient pas à tomber enceinte. Dix ans durant, le royaume attend un héritier. 

On envisage de la « démarier ».

 Mais son beau-père François 1er la soutient. A juste raison. 
Elle sera finalement mère de dix enfants et dirigera la France après la mort de son époux, survenu lors d’un tournoi alors que son fils, l’héritier au trône n’a que 11 ans. 
Cette vie, faite de hauts et de bas, façonne son caractère. 

« En mauvaise posture, elle se dit prête à rebondir ; au sommet, elle sait que rien n’est acquis ».

Véritable génie politique, elle œuvre pour la paix

Habile et intelligente, la Florentine voit vite clair dans les rouages  de la cour de France, où se livre une vraie guerre de clans. 

D’un côté, Anne Pisseleu, favorite de François 1er, et de l’autre, Diane de Poitiers, sa concurrente dans le cœur du roi, puis maîtresse d’Henri II. 

La première soutient la Réforme ; la seconde, les catholiques. 

 Catherine se maintient au milieu, sans prendre parti. Elle est consciente de la précarité de sa position et se veut consensuelle. Elle a aussi compris que la religion est un instrument politique. Elle souhaite réunir catholique et protestants pour ramener la paix dans le royaume, et ainsi maintenir les Valois –sa descendance – au pouvoir, alors même qu’elle sait ses enfants de santé fragile, voire à moitié fous. 

Devenus régente à la mort de son mari, elle obtient des pouvoirs élargis. 

Même percluse de goutte, elle parcourt les routes du pays, se rapproche du peuple. 

Elle abolit la peine de mort en matière d’hérésie, accorde la liberté de culte. 

Mais la réconciliation n’aura pas lieu. 

Et juste avant sa mort en 1589, le trône échoit à un Bourbon, Henri IV.




Livres

Catherine de Médicis ou La Reine noire – Jean Orieux – Flammarion.

Les lys pourpres – Karin Hann




Moderne et superstitieuse

Descendante d’esthète et de mécène florentins, Catherine de Médicis hérite du raffinement de sa lignée et en fait profiter la France.

Ainsi, c’est elle qui vulgarise chez nous l’usage de la fourchette !

Certains aspects de son état d’esprit sont plus en phase avec notre époque qu’avec la sienne. Elle monte à cheval en amazone, vêtue d’un pantalon. 
Elle ne se résigne pas à perdre son dernier-né, alors que la mortalité infantile est importante et plutôt commune à l’époque. 
Elle ne supporte pas d’être trompée par son mari… par ailleurs, c’est une femme superstitieuse. Nostradamus, avec lequel elle s’entretient, lui prédit les circonstances du décès de son époux. Et l’astrologue florentin Cosimo Ruggieri lui aurait annoncé que sa propre mort aurait lieu « près de Saint-Germain ».
 Elle prendra donc soin de se tenir loin de cet endroit. Mais sur le point de mourir, elle se serait pourtant entendu dire « Julien…de Saint Germain ».



Reine éprise de son roi


Lorsqu’elle arrive en France pour se marier, Catherine de Médicis a 14 ans. 

Elle comprend très vite que son fiancé, le futur Henry II, en aime une autre. 

Sa rivale, Diane de Poitiers, n’est autre que la maîtresse de François 1er. Favorite du père, elle devient celle du fils lorsqu’il accède au trône. Il a vingt ans de moins qu’elle et en est épris depuis l’enfance. Il le restera jusqu’à sa mort. 
La jeune mariée, amoureuse d’un mari qui ne voit en elle que la mère de ses enfants souffrira de la présence de cette femme très influente.
 De plus, à 32 ans, Catherine doit après une dixième et délicate grossesse, cesser toute vie intime avec le roi, alors que Diane continue la sienne ! 
Huit ans plus tard, le souverain meurt. Catherine de Médicis ne quittera plus le deuil.

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