Jeanne Bourin - La chambre des dames

Résumé de l'Editeur :
Jamais le Moyen Age n'avait encore inspiré un tel roman, chronique
chaude et familière d'une famille vivant au XIIIème siècle, dans le
royaume de Saint Louis.
Ce roman n’est pas un roman historique au sens habituel du terme. C’est
un roman dans l’histoire. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne
des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout
particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère,
trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout
semble tranquille, assuré. Rien ne l'est car une folle passion et des
événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.
Si l'intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l'est pas.
Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité
que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s'est plus à confirmer dans sa
préface : "les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en XIIIème
siècle rayonnant où l'on mêlait gaillardement vie charnelle et vie
spirituelle, quête du corps et quête de l’âme, sans déchirement".
A travers La Chambre des dames, tout un temps ressuscite dans sa
verdeur, son naturel et son originalité. Nous épousons sa mentalité,
tout à la fois voisine et différente de celle d’aujourd’hui. Mathilde,
Florie, chaque personnage nous devient familier, nous les aimons comme
s’ils étaient des nôtres. C’est ainsi que bien des idées reçues se
voient battues en brèche.
Grand Prix Littéraire des Lectrices de ELLE 1979.
Mon avis.... 🌟🌟🌟
🌼 "Une bonne mort n'est que l'aboutissement et comme le couronnement d'une bonne vie. C'est tout au long de nos jours que nous nous acheminons, chacun à notre manière, vers l'heure de vérité. Cessez de vous tourmenter, ma fille. Continuez simplement à faire votre tâche habituelle. [...] Comportez-vous, ainsi que vous n'avez jamais manqué de le faire, dans le respect des autres et l'amour du Seigneur. Je ne pense pas qu'il vous soit demandé autre chose. C'est suffisance de notre part que de nous vouloir sans reproche. Nous ne le sommes jamais !"
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