Marquise de Sévigné - Ecrits au féminin
Née en 1626, la Parisienne Marie de Rabutin-Chantal devient la femme d’Henri de Sévigné à 18 ans, puis sa veuve à 25.
C’est pour garder le lien avec sa fille chérie Marguerite-Françoise, partie le 4 février 1671 en Provence rejoindre son époux le comte de Grignan, qu’elle prend la plume. Leur relation épistolaire va durer un quart de siècle.
Au total : 764 lettres !
Et la marquise est bavarde : elle compte également comme fidèle lecteur son cousin Bussy-Rabutin.
Le public découvre quelques-uns de ses courriers en 1696 (l’année de sa mort), lors de la publication des Mémoires de Bussy, ledit cousin.
Plus tard, sa petite-fille, Pauline de Simiane, confie sa correspondance familiale à un éditeur. La marquise y raconte ce qu’on lui rapporte. Mais n’hésite pas à inventer si besoin !
Même enjolivés et raillés, les faits décrits demeurent ceux de son siècle, entre la chute de Fouquet et l’affaire des Poisons, les mesquineries des courtisans ou les colères de Louis XIV.
D’où vient Epistoliers ???
C’est
ainsi que l’on désigne ces forcenés du « courrier ». Un mot emprunté au
vocabulaire religieux : l’épistolier, à la fin du Moyen Age, est
« celui qui lit l’épitre », des textes témoignant de la foi des apôtres
chantés ou lus à la messe.
Au XVIème siècle, la référence chrétienne s’atténue : l’épistolier devient « celui qui écrit des lettres ».
Au XVIème siècle, la référence chrétienne s’atténue : l’épistolier devient « celui qui écrit des lettres ».

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