Olivier Barde-Cabuçon - Messe noire : Une enquête du commissaire aux morts étranges
Résumé - 💓💓💓
Une nuit de décembre 1759, le corps sans vie d'une jeune fille est retrouvé sur la tombe glaciale d'un cimetière parisien. Pas de suspect, et pour seuls indices : une hostie noire, un crucifix et des empreintes de pas.
Un panneau placardé sur la grille d'un autre cimetière donne le ton : "Interdit à Dieu d'entrer dans ce lieu." La tension est à son comble dans la capitale. Sartine, le lieutenant général de police, craint une résurgence des messes noires sous le règne du très contesté Louis XV.
Volnay, le commissaire aux morts étranges et son nom moins étrange compagnon, le moine hérétique, se trouvent rapidement confrontés à des forces obscures et manipulatrices.
Toujours aussi mal vu du pouvoir en place, sous la férule d'un Sartine plus méfiant que jamais, le duo d'enquêteurs ne pourra compter que sur lui-même pour démasquer les ordonnateurs du rituel satanique.
Dans ce deuxième volet des aventures du chevalier Volnay, Oliver Barde-Cabuçon reconstitue un Paris pittoresque et inquiétant, où les seaux d'aisance se déversent des fenêtres à toute heure du jour, où les coquins s'emparent des rues à la nuit tombée, et où l'on dit la messe à l'envers sur les tombes.
À quelques lieues de là, Versailles étale les lignes claires de ses jardins, comme pour mieux dissimuler les troubles pulsions de ses prestigieux locataires. Entre ces deux pôles opposés, Oliver Barde-Cabuçon noue une intrigue diabolique au royaume du détraquement et de l'inversion des règles établies.
Mon Avis - C'est son deuxième roman, je l'ai acheté parce qu'il a remporté le prix "Historia".
Neige, brouillard, cimetières, mais aussi surnaturel, magie, et le Mal.
Et les personnages principaux hors du commun !
Citations
- Maintenant, je crois en Dieu, murmura le moine extasié.
Sans s’émouvoir de la remarque, Hélène lui adressa un léger sourire. A la couleur des flammes, la couleur de ses yeux avait encore changé et évoquait maintenant celle d’une prairie brûlée par l’été.
- Heureux d’entendre ça ! marmonna Sartine. Mieux vaux tard que jamais !
Il considéra le moine avec un brin d’hostilité.
- Je vous aurai plutôt cru tenté par le culte du diable !
Volnay tressaillit, l’allusion était claire. La jeune femme resta impassible mais toute son attention était concentrée sur la réponse à venir du moine. Celui-ci ne déçut pas son public.
- Contrairement aux courtisans de Versailles, fit-il froidement, je n’ai aucune attirance pour un culte qui me forcerait à baiser le cul d’autrui !
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